Émile
Zola, écrivain français dont le père était d’origine
italienne, est né en 1840. Après des études assez courtes,
il exerce différents métiers dans le monde de l’édition
et devient journaliste. Puis il se met à écrire, et un peu
comme Victor Hugo, il transmettra dans son œuvre la réalité
de son temps. Mais contrairement à Hugo, c’est un naturaliste,
c’est-à-dire que selon lui, rien n’existe en dehors
de la nature, surtout pas le surnaturel. Cela se traduit
dans son œuvre par un refus total (après une tendance romantique
au début) d’idéaliser la vie.
L’œuvre principale d'Émile
Zola tient en une série colossale de vingt volumes, qu’il
écrira au rythme d'un par an, et qui racontera la vie d’une
famille agrandie, sous le Second Empire : Les
Rougon-Macquart. C'est une histoire
naturelle et sociale, sans romantisme ni idéalisation :
la réalité crue.
Dans
ces milliers de pages, toutes les sphères d’activités
humaines seront visitées, et toutes les facettes de la nature
humaine aussi. La Terre,
puis le milieu ouvrier parisien dans L’Assommoir,
qui sera son premier grand succès, le septième de la série.
Dans ce livre, il peint sans complaisance la déchéance de
l’homme qui a perdu son gagne-pain. Puis il y aura
Germinal, son
chef-d’œuvre, qui raconte une grève chez les mineurs
et les drames familiaux qui s'ensuivent. Zola est acquis
à la doctrine socialiste. Dans le livre : Au
bonheur des Dames, l’action se
passe dans le monde des grands magasins. La
Bête humaine est un drame de jalousie
où l’action se dénoue sur la plate-forme d’une
locomotive.
Pour
Émile Zola, tout est régi par des règles. Si quelque chose
arrive, c’est parce que le contexte a fait que cela
devait arriver. Émile Zola meurt en 1902. Il est, avec Victor
Hugo, un monstre sacré de la littérature du dix-neuvième
siècle.
|
